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La peur de la mort

 
 
« Parfois l’angoisse de mourir peut nous empêcher de vivre… »

Parce que nous nous posont souvent des questions sur le sens de notre vie, il semble utile en thérapie d'aborder le sujet lorqu'il est trop pesant. La thérapie existentielle est une des  approches dynamiques qui s’intéresse aux enjeux profondément enracinés dans l’existence humaine. Chacun de nous aspire à la perdurance, à l’appui, au sentiment d’appartenance et au sens, pourtant, nous devons tous nous confronter à la mort,  et à une absence de sens inévitables. La thérapie existentielle se fonde sur un modèle psychopathologique postulant que l’angoisse et ses conséquences inadaptées constituent des réponses à ces quatre enjeux ultimes. L’approche existentielle met l’accent sur un conflit qui survient lors de la confrontation de l’individu aux fondamentaux de l’existence, à certains enjeux ultimes, certaines caractéristiques intrinsèques qui participent sans échappatoire possible, de l’existence d’un individu dans le monde.

« Pourquoi vivre si c’est pour mourir un jour ? » . Cette notion de fin, insaisissable et inévitable, est souvent difficile à appréhender et source d’angoisses.

Nous existons aujourd’hui, mais un jour nous cesserons d’être. La mort viendra, et il n’existe aucune échappatoire. Il s’agit d’une vérité terrible, et nous y répondons parfois par des angoisses profondes. Un conflit existentiel découle de cette tension entre la conscience de l’inéluctabilité de la mort et le désir de continuer à être.

Pour la psyché humaine, la mort est le paradoxe des paradoxes. C’est notre destin, un phénomène ordinaire, pourtant, comme le dit le philosophe Vladimir Jankélévitch (La Mort, 1977), nul ne s’y habitue : « Chaque mort étonne ou scandalise, comme si elle était la première. »

 

La mort qu'en disent les philosophes ?

 

Du latin mors, la mort s’entend comme la fin de la vie, la cessation physique de la vie. Dans son sens médical, elle correspond à la fin des fonctions du cerveau définie par un électro-encéphalogramme plat. Dans son sens philosophique, elle fut considérée successivement par une pluralité d’auteurs. Platon la voyait comme le terme d’une vie terrestre et l’accès à un monde idéal. Epicure ou encore Lucrèce la définissaient comme la dissolution de l’âme et du corps (approche matérialiste). Heidegger l’envisage comme la forme même de la vie humaine, considérée dans sa finitude ; cette forme saisie et assumée, permet l’accès à l’authenticité. Enfin, Sartre, analyse la mort comme un fait sans aucune cause ontologique ( de cause a effet).

 

  • Platon : [La mort], «  est-ce autre chose que la séparation de l’âme d’avec le corps ? On est mort, quand le corps, séparé de l’âme, reste seul, à part, avec lui-même, et quand l’âme, séparée du corps, reste seule, à part, avec elle-même »…

  • Epicure : « Familiarise toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation : or, la mort est la privation complète de cette dernière […]. Ainsi, celui des maux qui fait le plus frémir n’est rien pour nous, puisque tant que nous existons, la mort n’est pas, et que la mort est là où nous ne sommes plus. »

  • Hegel : « La mort, si nous voulons nommer ainsi cette irréalité, est la chose la plus redoutable […]. Ce n’est pas cette vie qui recule d’horreur devant la mort et se préserve pure de la destruction, mais la vie qui porte la mort, et se maintient dans la mort même, qui est la vie de l’esprit ».

  • Schopenhauer : « La mort est le moment de l’affranchissement d’une individualité étroite et uniforme, qui, loin de constituer la substance intime de notre être, en représente bien plutôt comme une sorte d’aberration. »

  • Heidegger : « Cette fin que l’on désigne par la mort ne signifie pas, pour la réalité-humaine, être-à-ma-fin, être-fini ; elle désigne un être pour la fin, qui est l’être de cet existant. La mort est une manière d’être que la réalité-humaine assume, dès qu’elle est : Dès qu’un humain vient à la vie, déjà il est assez vieux pour mourir. »

  • Sartre : [La mort] «  N’est pas seulement le projet qui détruit tous les projets et qui se détruit lui-même […]. Elle est le triomphe du point de vue d’autrui sur le point de vue que je suis sur moi-même. » « La Mort représente le sens futur de mon pour-soi actuel pour l’autre.

 

Psychologie et analyse clinique

 

Alors que la jeunesse et toutes formes de régression sont mises en avant dans notre société actuelle, la mort est devenue plus que jamais un sujet tabou. Pourtant inévitable et faisant partie de la « vie », la mort est devenue un sujet sensible, gênant, inquiétant. Si craindre la mort de parents, de proches, malades ou vieillissants, est légitime, être obsédé par la perspective du décès de tous les êtres qui nous entourent est névrotique.

 

 

« L’expérience de la naissance est la première expérience de l’émergence de la mort« , selon Françoise Dolto (Parler de la mort, 1998). A la seconde où nous naissons, nous avons en même temps et de manière instinctive la conscience que l’on va mourir un jour. Notions de vie et de mort sont intrinsèquement liées, l’une ne pouvant aller sans l’autre. Et cette conscience que l’on va cesser d’exister serait tellement anxiogène pour l’humain, que l’on refoulerait cette prise de conscience afin de mieux vivre.

 

Malheureusement, cette conscience n’est jamais très loin. Et là où certains vivent en accord avec cette notion de fin, d’autres la vivent beaucoup plus difficilement. La peur de mourir devient soit consciente (« j’ai peur de mourir »), soit inconsciente et pouvant alors se transférer sur des symptômes ou différentes névroses.

 

Selon la personnalité, le terrain et la vulnérabilité psychique de chacun, les symptômes névrotiques ne vont pas apparaitre de la même manière. Alors pourquoi certaines personnes ont une conscience de la mort « réactivée », et pas d’autres ?

La conscience de la mort et donc, la peur de la mort, peuvent se réveiller plus facilement par exemple chez des personnes plus sensibles, plus anxieuses ou ayant vécue des traumatismes.

 

Parfois, les personnes anxieuses ont une peur de la mort très présente et à peine « déguisée » : hypocondrie (peur de mourir d’une maladie), agoraphobie (peur d’être en situation de danger et de ne pouvoir en sortir vivant), phobie sociale (syndrome d’anéantissement à travers l’autre), phobie du sang, phobie des hôpitaux, phobie des pigeons (peur de mourir contaminé par l’animal), claustrophobie (peur de mourir étouffé – pour la peur de l’ascenseur par exemple, les patients parlent d’un « cercueil qui monte et qui descend »), trouble panique (peur de mourir suite à une crise d’angoisse), TOC de la saleté (peur de mourir par contamination), TOC du doute (peur d’oublier quelque chose qui serait fatal), TOC de l’ordre (peur qu’il arrive quelque chose de grave si tout n’est pas aligné), TOC du comptage (peur qu’il arrive quelque chose de grave si le comptage n’est pas parfait ou exact), etc… La plupart des troubles anxieux reflètent un besoin de contrôle.

La névrose permet entre autres de contrôler quelque chose , à défaut de pouvoir contrôler autre chose de plus grand (la mort).

Pour les personnes ayant vécu un traumatisme, c’est-à-dire un évènement avec un risque d’intégrité physique pour soi ou pour les autres, la confrontation à l’idée de la mort, et que l’on va mourir un jour, est réactivée et reste ensuite « en surface » de manière consciente.

La peur de la mort « réactivée » peut également dépendre de la vulnérabilité psychique (potentiel de décompensation du sujet face aux événements rencontrés, variable d’une personne à une autre et au cours de la vie), de la personnalité et terrain psychique (inné), de l’environnement, du parcours et de l’éducation de la personne (acquis) etc…

Certaines névroses ne semblent pas avoir de lien direct avec la peur de la mort car ce n’est pas la « peur de mourir » qui est présente au premier plan. Pourtant, certains concepts de la peur existentielle de mourir sont bien présents. Les personnes souffrant de boulimie par exemple ont tendance à parler de « vide » en elles qu’elles doivent « remplir » (reflétant un vide affectif mais également un vide existentiel). Autre exemple, la peur du noir (nyctophobie) fait souvent référence à un « trou noir » ou au « néant ». L’anorexie est souvent rapportée selon les patients comme une volonté de contrôler son propre corps afin de montrer sa « toute puissance », son « immortalité » quelque part « en contrôlant et en gardant un corps d’apparence mince, jeune, qui ne viellit pas… » . Autre exemple, la dermatillomanie reflèterait l’envie d’une peau parfaite qui symboliserait la régression vers un état infantile, une peau de bébé éternelle qui lutterait contre le temps et la mort.

 

Certains troubles de personnalité notamment pourraient être un moyen de supporter l’idée de la mort grâce des stratégies d’adaptation intrinsèques. Les personnalités « limite » ou « borderline » par exemple parlent de la manière dont ils « jouent » ou « provoquent » la mort en l’approchant au plus près (sports extrêmes, abus de substances, relations sexuelles dangereuses, scarifications…) afin de dépasser cette peur de la mort et de se prouver à eux-mêmes qu’ils « maîtrisent l’in-maîtrisable », qu’ils sont « immortels ». Les personnalités dépendantes par ailleurs parlent souvent de la peur et du « danger » à se retrouver seuls, et préfèrent rester au plus près d’une personne réconfortante et qui décide à leur place (symbolique du parent protecteur) afin de ne pas être « perdues ».

 

Alors pourquoi ces manifestations psychopathologiques ? Les névroses seraient probablement des manifestations de la peur de mourir devenues conscientes. Elles sont utiles à la survie humaine. En effet, un anxieux qui sera en « hypervigilance » face à une situation, physique ou symbolique,  qu’il perçoit comme un danger (ascenseur, animal, personne hostile, avion, grand centre commercial, groupe…) prendra soin d’éviter toutes les situations qu’il croit le mettre en danger (évitement)

. L’instinct de survie étant la notion la plus archaïque et la plus élémentaire (survie de l’espèce). Les névroses pourraient être une protection, un « pare-feu » ou un « bouclier » face à la mort.

« Pourquoi meurt-on ? Que se passe-t-il après ? De la mort dans sa concrétude, on ne sait rien. Nous n’avons que des fantasmes, c’est-à-dire « un savoir inventé pour se rassurer » disait Françoise Dolto. Pourquoi la mort fait-elle si peur alors que cette fatalité fait partie de la « vie » et que l’humain y ait confronté depuis toujours ?

 

 

  • L’insaisissable : la mort demeure un mystère pour les scientifiques. Malgré de nombreuses hypothèses, différentes selon les âges, les cultures et les religions, et malgré les NDE (Near Death Experience) qui ont été rapportées, personne ne sait exactement ce qu’est la mort, et ce qu’il y a après.

  • L’inévitable : nous n’avons pas la possibilité de retarder la mort ou de l’éviter. C’est une fatalité qui fait partie intégrante de la vie, tout être humain qui nait, mourra un jour.

  • L’incontrôlable : si on sait que l’on va mourir un jour, on ne sait en revanche où, quand ou comment. La « faucheuse », nous en avons conscience, peut venir à tout moment de notre vie, dans des circonstances que nul ne peut connaître au préalable, afin de pouvoir se préparer.

  • L’isolement : « l’homme est un animal social » disait Aristote. On se développe dans le ventre de notre mère, on grandit en famille ou en groupe, on travaille, se divertit et évolue en société… nous sommes rarement seuls. Pourtant, il y a un moment où nous le serons, ce sera dans la mort. C’est un état où nul ne peut nous accompagner.

La mort et le développement de l’enfant

 

Notre venue au monde nous installe parmi ceux qui vont mourir. Elle implique d’emblée une perte : celle du placenta protecteur, vécu par le nouveau-né comme une part de lui-même. Dès l’âge de 2-3 ans, l’enfant peut réaliser qu’une personne de son entourage est morte. Mais il s’imagine qu’elle est partie habiter dans un autre univers d’où elle reviendra peut-être. Pour un petit, mourir c’est vivre autrement. Inutile de s’inquiéter s’il ne pleure pas toutes les larmes de son corps et manifeste surtout de la curiosité (« Où il est papy maintenant ? »). La mort intrigue les enfants. En revanche, l’absence de questionnements de sa part signale une difficulté : l’enfant se tait pour ménager ses parents s’il saisit leur incapacité à parler de ce décès. Or ce silence risque de le rendre inapte, plus tard, à assumer la confrontation avec la mort.

La peur de la mort est une étape normale du développement de l’enfant. Vers 7 ans, l’idée de la mort devient très active. Certains enfants ne cessent de craindre que « maman meurt ». Cette inquiétude provient d’un malaise ressenti par le tout-petit qui, lorsque sa mère s’absente, a peur qu’elle ne revienne pas. Ce type d’angoisse s’apaise généralement avec l’apprentissage de la solitude.

 D’où les scénarios d’enfants et les dessins campant monstres et fantômes. Ceux-là mêmes que nous retrouvons dans la littérature fantastique et les films d’épouvante. Toutefois, sauf situation névrotique où la culpabilité demeure inentamable, notre psychisme sait aussi se protéger et transformer les morts en êtres bienveillants.

Mais, d’une façon générale, les morts impressionnent. Les précautions oratoires adoptées pour les désigner témoignent de notre embarras. D’un défunt, on préfère dire qu’il est parti ou plongé dans le sommeil de l’éternité. Saint Paul nommait les morts « ceux qui dorment ».

 

 

La mort et les religions

 

Ce qui nous différencie d’un pays, d’une culture ou d’une religion à l’autre, ce sont nos représentations et nos croyances liées à la mort, et notre façon d’être en deuil.

 

Dans la religion juive, l’âme quitte le corps pour aller dans un autre monde, au son des prières. Un proche ferme les yeux du défunt et un drap est posé sur son corps : par respect pour lui, plus personne ne le verra. Des veilleurs se succèdent ensuite pour réciter des psaumes jusqu’à l’enterrement. Celui-ci doit intervenir rapidement. La communauté escorte le corps du défunt au cimetière, et chacun jette sur le cercueil trois pelletés de terre. Ensuite, pendant 7 jours, la famille du défunt reste dans sa maison pour accomplir son deuil et recevoir les condoléances.

 

Chez les musulmans, la tradition veut que l’entourage soit très présent et hospitalier : les voisins préparent de la nourriture ; la famille, les amis, toute la communauté des croyants se pressent pour accompagner le défunt et sa famille. Le corps est lavé et préparé durant une toilette rituelle après laquelle il ne devra plus être touché pour ne pas être souillé : il peut ainsi partir à la rencontre de Dieu. Le défunt est ensuite recouvert d’un linceul blanc. L’enterrement doit avoir lieu rapidement après le décès (dans les 48h).

 

Chez les Chrétiens, la mort est un passage vers le repos de l’âme auprès de Dieu. Suite au décès, le corps est lavé, habillé, et placé dans le cercueil qui pourra rester ouvert pour que les proches voient le défunt une dernière fois. Un moment de recueillement ou de prières à la lumière de cierges accompagnent ces derniers moments avec la personne avant de sceller le cercueil. La couleur du deuil est le noir. Une cérémonie à l’église ou au temple précède l’inhumation. L’entourage témoigne de sa tristesse et de son soutien à la famille et aux proches.

 

Pour les hindous, la mort est un cycle et marque une continuité de la vie. Quand on meurt on passe dans un nouveau corps (humain, animal ou végétal) : c’est la réincarnation. Les hindous pratiquent la crémation, c’est-à-dire que le corps du défunt est brûlé. Les cendres recueillies doivent être dispersées dans une rivière sacrée (le Gange si possible). La couleur du deuil est le blanc. Lors des processions funéraires, le défunt est promené dans les rues de sa ville par ses proches sur une sorte de brancard entièrement décoré de fleurs. Les uns jouent de la musique pendant que d’autres chantent et dansent autour du défunt.

 

Les bouddhistes croient en l’impermanence de toute chose : la mort n’est qu’un épisode parmi d’autres dans le grand cycle des transformations. Il n’y a pas de séparation entre le corps et l’âme, donc pas de réincarnation possible mais une renaissance. Les prières qui accompagnent le défunt lui permettent de se mettre dans un état d’esprit favorable à une renaissance. Il est en général incinéré plusieurs jours après sa mort. Les rites funéraires consistent en la toilette et la préparation du corps qui est ensuite emmené au monastère où les moines se relaient pour réciter des prières à son oreille. Le corps est entouré de bougies et de bâtons d’encens. Suite à la crémation, des offrandes et des cérémonies ont lieu pour faire l’éloge des mérites du défunt et favoriser une bonne renaissance.

 

Comment traiter la peur de la mort ?

 

 

 La peur de la mort est une angoisse très répandue. Ceux qui la ressentent en ont souvent conscience. Le problème vient de ceux qui, sans ressentir une peur évidente, préfèrent ne pas y penser ou carrément la nier. On peut en arriver à des situations pathologiques et handicapantes.

 

Ce qui fait peur dans la mort, c’est surtout le fait de ne pas en parler, pire, d’en faire un tabou. Echanger sur ce sujet librement, parler de la mort, des êtres perdus, cela peut aider à ne plus fantasmer la mort, mais à la considérer comme réelle et faisant partie de la « vie », de notre vie, afin de la rendre plus acceptable et d’en avoir moins peur. Mon expérience montre que cela aide également à diminuer les symptômes pathologiques. Il y a de nombreux exercices que l’on peut faire avec son thérapeute ou seul, afin de libérer la parole, les peurs et les « mots/maux » :

 

Chercher la cause de ses peurs, tenter de les comprendre, peut aider et rassurer. La thérapie existentielle  :

 

Quel est le sens de la vie ? Quel est le sens de ma vie ? Pourquoi vivons-nous ? Pourquoi sommes-nous ici ? Quelles sont nos raisons de vivre ? Sur quoi fonder notre existence ? Si nous devons mourir, si rien ne dure, quel sens tout cela a-t-il ? Que résultera-t-il de ce que je fais aujourd’hui, de ce que je ferai demain : que résultera-t-il de toute ma vie ? Que sert de vivre, de désirer quelque chose, de faire quelque chose ?…

 

Cette thérapie aborde par ailleurs le sujet de la mort,  et propose des exercices pour mieux accepter cette notion inévitable de fin, par exemple :

 

  • Imaginer sa propre tombe et se rédiger une épitaphe

  • Se demander comment aimerait-on qu’on parle de soi après sa mort ?

  • Dessinez une ligne autour de soi et réaliser que le reste, les choses qui se trouvent en dehors, ne sont pas soi ; elles peuvent disparaître, mais nous continuons d’exister.

  • Dessinez une ligne droite sur une feuille blanche. Une extrémité de cette ligne représente notre naissance, l’autre, notre mort. Faire une croix à l’endroit où nous nous trouvons maintenant.

  • Se projeter dans l’avenir, jusqu’à sa mort et son enterrement

  • Mediter sur cette image pendant 5 minutes.

  • Imaginez sa mort : où se produit-elle ? Quand ? Comment ? En donner une représentation détaillée.

 

 

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